GRAPHIQUE 1 États-Unis et Canada : prévisions de croissance du PIB pour 2013 (en %)

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GRAPHIQUE 2 Europe : prévisions de croissance du PIB pour 2013 (en %)

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GRAPHIQUE 3 Asie : prévisions de croissance du PIB pour 2013 (en %)

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GRAPHIQUE 4 Amérique latine et Caraïbes : prévisions de croissance du PIB pour 2013 (en %)

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GRAPHIQUE 5 Communauté des États indépendants : prévisions de croissance du PIB pour 2013 (en %)

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GRAPHIQUE 6 Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan : prévisions de croissance du PIB pour 2013 (en %)

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GRAPHIQUE 7 Afrique subsaharienne : prévisions de croissance du PIB pour 2013 (en %)

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source : FMI (2013)


« La répartition de la croissance mondiale est en train de changer. Dans les principaux pays avancés, la croissance, d’abord faible, a commencé à s’accélérer. En revanche, en Chine et dans de nombreuses autres économies émergentes d’Asie et d’Amérique latine et, dans une moindre mesure, de la Communauté des États indépendants (CEI), elle a ralenti depuis que la production a augmenté au-delà du potentiel au sortir de la Grande Récession. Des facteurs structurels ont également contribué à ce ralentissement, à des degrés divers cependant, à cause de goulets d’étranglement dans les infrastructures, d’un climat de l’investissement morose et d’autres contraintes sur le plan de l’offre. De nombreux cas de transition politique difficile et, plus récemment, une baisse de la production de pétrole dans les pays exportateurs ont freiné l’activité dans la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MOANAP). La croissance en Afrique subsaharienne est toujours vigoureuse, portée par la demande intérieure, bien qu’elle suive un rythme plus modéré que prévu.

Cette nouvelle dynamique de croissance qui se dessine a mis en évidence de nouveaux risques. La conviction grandissante sur les marchés que la politique monétaire aux États-Unis est en train de changer de cap a entraîné un durcissement des conditions financières dans le monde depuis fin mai. De nombreux pays émergents ont enregistré des sorties de capitaux et une dépréciation de leur monnaie, un accroissement des écarts de rendement sur les obligations et une baisse des cours des actions. Si la Réserve fédérale a récemment décidé de ne pas intervenir de suite, les conditions financières, pour l’heure encore favorables, pourraient se durcir davantage, ce qui aurait des répercussions sur le reste du monde. Dans le même temps, les risques identifiés dans les récentes éditions des Perspectives de l’économie mondiale (PEM) sont toujours d’actualité : la zone euro pourrait entrer en stagnation; la reprise au Japon pourrait s’essouffler en l’absence de réformes structurelles ambitieuses et de plans d’assainissement à moyen terme des finances publiques comportant des mesures spécifiques; un nouveau fléchissement de l’investissement et de la croissance du potentiel de production pourrait freiner le rebond de l’activité dans les pays émergents. Certaines économies pourraient même connaître de brusques ajustements de la balance des paiements si les facteurs de vulnérabilité intérieurs induisent des sorties de capitaux plus importantes. Enfin, les risques géopolitiques refont leur apparition. Même si ces risques ne se matérialisent qu’en partie, aucun pays ne serait épargné, notamment en raison des effets de contagion. »

FMI, « Perspectives nationales et régionales », in Perspectives de l'économie mondiale : Transitions et tensions, octobre 2013.